Il y a quelques jours sur le plateau de BFMTV, Julien Aubert, très vraisemblablement candidat à la mairie d’Avignon, a déclaré qu’il ne ferait pas de front républicain s’il était électeur lors des législatives partielles qui ont lieu actuellement dans le Tarn.
Plus encore, il a annoncé qu’il voterait pour le candidat de l’alliance d’extrême droite RN/UDR (Eric Ciotti), plutôt que pour la candidate socialiste restée en lice.
Un choix assumé qui s’inscrit dans la ligne tracée par le président de LR, Bruno Retailleau, qui a lui aussi appelé, il y a quelques jours, à ne pas voter pour la candidate socialiste.
Ce positionnement marque une rupture historique : jusqu’ici, à Avignon comme partout en France, le RPR, l’UMP puis Les Républicains avaient toujours appelé à faire barrage au Front national puis au Rassemblement national au second tour. Le parti gaulliste a franchi une ligne rouge qui paraissait autrefois infranchissable.
À Avignon, cette évolution change profondément les équilibres politiques et les alliances possibles.

