Nouveau quartier Bel Air : le premier arbre est planté

Trois mois avant la livraison de sa première phase de travaux, le Quartier Durable Méditerranéen (QDM) Bel Air a baptisé la seconde ; un programme immobilier ambitieux où la pierre a pour vocation de s’enraciner. Un projet entre qualité de vie et liens sociétaux.

Ce mercredi 11 avril, sous le barnum installé à Bel Air, Bruno Grenier, Directeur de Citadis, SEM de l’agglomération d’Avignon et du Vaucluse, a précisé, dans son préambule : « Bien plus que la pose d’une première pierre, il s’agit de planter le premier arbre du futur premier quartier durable méditerranéen ».

Cécile Helle, maire d’Avignon et présidente de Citadis précise : « Au-delà de son caractère durable, l’un des premiers objectifs du quartier et d’assurer l’interface entre Montfavet et Saint Chamand , en voie de rénovation ».

D’ici, début 2020, le projet prévoit de construire près de 950 logements sur 28 hectares. Dans les faits, le caractère durable de ce quartier se fonde sur les critères suivants : la préservation du milieu naturel, la mobilité avec des modes doux de déplacements, l’éco-performance des matériaux utilisés, la préférence des énergies renouvelables, la gestion des eaux pluviales et des eaux usées et la qualité de vie.

Bel Air en 3 phases

Le projet défini en 3 phases, la première se verra achevée en juillet 2018 avec la livraison de l’établissement d’enseignement privé de l’Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique Pasteur et de l’ensemble scolaire Saint Jean Paul II. Les deux suivantes verront surgir du sol, 93 logements sur 6 852 m2 habitables, 934 m2 de locaux d’activités, 15 maisons individuelles (T3 au T5), 30 logements individuels superposés (T3 au T4) (voir encadré) et 48 logements collectifs (T2 au T4) dont 15 logements sociaux.

La trame agricole

Si pour chacun d’entre nous, une chambre équivaut à une pièce, pour un architecte paysagiste, ce peut être également un espace délimité par des haies végétales. Historiquement, l’agriculture de notre région s’est développée entre des alignement de cyprès, pour endiguer les effets Nord/Sud du Mistral. Le futur habitat profitera également de cette protection séculaire conservée. Pour optimiser cet environnement naturel, les espaces verts et les jardins partagés seront nombreux.

Dans sa conclusion, Cécile Helle a rappelé que le quartier Bel Air s’inscrivait dans la logique d’une ville apaisée. La nouvelle Place Saint Didier et l’Ecoquartier Joly Jean en sont les premiers exemples.

Cet article a été rédigé par la rédaction de l’hebdomadaire économique « L’Echo du Mardi ». Vous pouvez vous procurer ce journal en vous abonnant. Renseignements Site web : ECHO DU MARDI

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