Culture : C’est la Semaine d’Art à Avignon du 23 au 31 octobre

Débutée le 23 octobre la semaine d’Art en Avignon se terminera le 31 octobre, La ville d’Avignon privée de son festival de théâtre, qui a lieu chaque année en juillet, a attendu cet événement d’automne avec impatience. Olivier Py le directeur du festival d’Avignon et son équipe ont choisi de programmer 7 spectacles, sur les 47 prévus pour l’édition 2020.

C’est en plein confinement et à l’annonce de l’annulation, avec une perte estimée à 100 millions d’euros pour notre territoire, que l’équipe du Festival a planché pour créer cette semaine d’art reprenant par la même le nom originel du Festival d’Avignon créé par Jean Vilar en 1947. L’épidémie ayant réduit à néant la 74e édition, il paraissait “vital” à l’équipe de sauver symboliquement ce qui pouvait l’ếtre. L’idée pour l’équipe n’était pas de retrouver toute l’édition en octobre, mais seulement d’en choisir quelques bribes pour ce festival automnal. D’ailleurs, outre le nom, une autre similitude : la première édition de la semaine d’art n’était pas non plus estivale. 

7 spectacles ont donc été “sauvés” et figurent à l’affiche dans une quinzaine de salles, une dizaine seront reportés sur l’édition 2021. Une petite consolation pour l’équipe du festival d’Avignon et pour le public Vauclusien, forcément plus local pour cette édition d’octobre. Public qui devrait y trouver son compte en terme de contenu avec une programmation  en dehors de l’effervescence habituelle de l’édition estivale. 

Parmi les propositions : La FabricA, le Théâtre Benoît-XII, la Chapelle des Pénitents blancs, l’auditorium de La Collection Lambert, le Complexe socioculturel de la Barbière à Avignon, Le Tinel de la Chartreuse à Villeneuve lez Avignon, la Salle des fêtes à Barbentane, la Salle polyvalente à Saze et le Pôle culturel Camille Claudel à Sorgues, et comme l’exprime Olivier Py : “Ce sera aussi l’occasion de penser encore et encore la place du public. Ce sera peut-être aussi l’occasion de laisser au public local, déjà très présent en juillet, une autre opportunité de fierté et de ferveur. Loin du tourbillon de l’été, ce moment de rencontres sera peut-être plus discret mais aussi plus libre, informel et vivifiant.”

Même si les normes sanitaires pourraient produire quelques contraintes, et qu’il n’y aura que 5 000 places au lieu de 10 000, ce festival existe pour espérer un avenir du théâtre au-delà de la pandémie. Le directeur du Festival souhaite que cette proposition de festival se déroule : “Dans la simplicité du partage et de l’amour de l’art, tout commence, tout continue, tout s’invente. Qui sait ce que les dieux du théâtre nous réservent ?”.

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