Coup de cœur #4 pour cette pièce burlesque où se mêle opéra, situations comiques, quiproquos, complications amoureuses et autres réjouissances. Un divertissement de haute qualité.

La force de cette pépite théâtrale réside avant tout dans son texte impeccable. Cadeau de l’auteur Georges Courteline, La Cruche vise juste dans le ton et dans les mots. S’ajoute à cette richesse, la prouesse des acteurs qui excellent autant dans le jeu que dans le chant.

Dans un décor original rappelant le charme suranné des vieilles maisons de poupée, on suit les tribulations sentimentales de quatre personnages. Margot maîtresse de Laurianne, qui lui aimerait être l’amant de Camille qui elle brûle de désir pour Duvernié qui se surprend à s’enticher de Margot. Facile.

De cette situation découle une flopée de scènes toutes plus drôles les unes que les autres. Le dynamisme de la mise en scène et le rythme parfaitement maîtrisé des acteurs subliment un texte déjà au combien comique.

Les éclats de rire émanant de la salle témoignent à eux seuls de la réussite de l’exercice. Et comme si ce n’était pas suffisant, on restera scotché par les interludes musicaux où nos quatre personnages impressionnent par leurs qualités vocales, le tout, en grande partie à cappella .

Un petit bijou paré de créativité et serti de talents. Jubilatoire ! Réservez, c’est plein !

La Cruche, Théâtre Notre-Dame, 14h10. Tarifs : Abonné:14€. Plein: 20€