Municipales : Christine Lagrange répond à Cécile Helle

Le deuxième tour des élections municipales aura lieu le dimanche 28 juin. Entre les deux tours, les discussions n’ont pas permis de rapprochement et donc de fusion entre les listes encore en lice. 

A droite, Michel Bissière (LR) a refusé la proposition d’alliance d’Anne-Sophie Rigault (RN) tandis qu’à gauche, Cécile Helle (PS-GS-MRSL-PC) n’a pas donné suite à la proposition de discussion de Jean-Pierre Cervantes (EELV-UE-AEI) après avoir précisé dans la presse qu’elle ne souhaitait pas ceux qui « ont quitté le navire au dernier moment par opportunisme électoral ». 

Ni une ni deux, l’ex adjointe à l’urbanisme, Christine Lagrange, présente sur la liste (EELV-UE-AEI) s’est sentie visée par l’attaque de son ex camarade socialiste et a formulé une réponse sans concession à l’endroit de Cécile Helle.

« Non, Madame Le Maire !

Voici ma réaction suite à l’article du 3.06. En pièce jointe l’article paru le 6 juin.

Je n’ai pas trahi, j’ai tout au long de ce mandat essayé de faire avancer les projets au mieux. J’y reviendrai, mais je vais d’abord répondre à cette attaque déplacée et injuste.

Décider de rejoindre Jean-Pierre Cervantes n’était certainement pas une trahison. Je considère qu’il serait un bien meilleur maire que vous ne l’êtes, bien plus respectueux des élus, sans l’autoritarisme dont vous avez fait preuve.

Quand vous parlez de trahison… Vous avez destitué Jean-Pierre Cervantes parce qu’il s’opposait à l’abattage d’arbres.

Vous pensez pouvoir donner des leçons d’éthique et de morale ? Vous-même avez siégé jusqu’à la fin du mandat au Grand Avignon alors même que depuis presque 2 ans vous avez à de maintes reprises voté contre le budget ou d’autres délibérations. Pour être précise vous faisiez partie d’un exécutif et vous votiez contre les décisions.

Vous qui n’avez que le mot loyauté à la bouche, n’était-ce pas le comble de la déloyauté ? Dans le même temps, en temps que vice-présidente donc, vous touchiez plus de 2000€ par mois pour ce mandat ( bien évidemment en plus de votre mandat de maire…).

La morale aurait dû vous guider. Vous auriez dû démissionner. Vous avez préféré votre intérêt personnel.

Pour ma part lorsque j’ai décidé de ne plus participer aux travaux de votre majorité, j’ai démissionné et comme il se doit j’en ai informé Monsieur le Préfet.

Nous pourrions aussi vous interroger sur d’autres sujets. À commencer par la démocratie dont vous privez notre conseil municipal qui ne s’est pas réuni depuis le mois de novembre, un record en France !

Nous pourrions revenir sur l’état des finances de notre ville et les dépenses – parfois surprenantes, nous y reviendrons – qui ont été engagées sans l’aval des élus municipaux. Certes la crise sanitaire vous a octroyé des pouvoirs élargis mais entre pouvoirs élargis et excès de pouvoirs, il y a matière à s’interroger.

Le moment venu, nous reviendrons sur tous ces sujets et nous vous poserons les questions mais de grâce, d’ici là, cessez de nous donner des leçons de morale sur la déloyauté ou la trahison des uns ou des autres. Vous n’êtes, sur ce terrain, sans doute pas la mieux placée pour jouer l’arbitre des élégances. »

Article du Dauphiné Libéré.

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